Du 5 au 12 mars, neuf élèves norvégiens du lycée Sande Viedereskole (environ 50 km au sud d’Oslo), apprenant le français, sont venus en Normandie dans le cadre du projet Erasmus +. L’objectif de ce séjour est multiple : comparer le mode de vie quotidien, la culture, le système scolaire et sociétal propre à chaque pays et que chacun puisse apprendre de l’autre.
Le programme était tout aussi riche. Des ateliers et des cours ont été suivis au sein du lycée. Les élèves ont également découvert Bernay à l’occasion d’un rallye coopératif. On peut aussi noter la visite d’un fournil et d’un moulin à eau ; une excursion à Rouen pour visiter la Maison Sublime ; le musée de la Tapisserie à Bayeux ; la plage d’Arromanches pour une projection cinéma à 360° des 100 jours de la bataille de Normandie avec un passage par la batterie de Longué. Entre le mercredi après-midi et le samedi, les élèves norvégiens ont été laissés libres avec les familles. Certains en ont profité pour se rendre à la patinoire de Louviers, d’autres à Honfleur, Évreux, Paris ou encore Versailles. Tous se sont en revanche retrouvés le vendredi soir, avec les familles, pour des pizzas et un laser game au Factory Games avant un départ vers l’aéroport le dimanche 12 dans la matinée.

Les professeurs gardent de très bonnes impressions de cette semaine, sans tracas ni imprévus, et du comportement des élèves (et par extension leurs familles respectives), saluant leur bienveillance, dans l’accueil et en mettant à l’aise leurs correspondants. Mais le mieux est sans doute de laisser parler les élèves eux-mêmes :
Albertine, norvégienne : « Un voyage amusant et instructif. De voir les élèves interagir au sein du lycée, de voir le comportement des français. On a pu voir différents endroits. Vivre avec un autre lycéen est aussi très agréable, c’est plus simple pour apprendre le français, et vous voyez aussi comment il est en dehors du lycée. Les choses bougeaient tout le temps, ça rend le voyage plus sympathique. »
Tiphaine, élève du lycée : « J’ai vraiment aimé. Les sorties nous ont appris beaucoup de choses. Cet échange m’a permis d’améliorer nettement mon anglais puisque c’était un peu compliqué de parler français avec les norvégiens. Pour l’anecdote, on a été au Naturospace d’Honfleur et ma correspondante avait un peu peur des papillons. On a bien ri ».